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Etymologie

Étymologie et vocabulaire des livres anciens ou moins anciens




Vocabulaire tiré parfois d'un très vieux " Émile Littré ", le dictionnaire de la langue française, réputé, des années 1964 et d'un dictionnaire étymologique
 

Définitions aussi de mots dont le sens peut s'être modifié au cours des siècles

A : préfixe issu du lat. ad qui indique la destination, la direction vers, l'objet et qui se présente avec les var. ad, ac, aj, al, am, ar, as, at. 
À :  X e, du latin ad, indiquant la destination. Cette préposition avait servi, en bas latin, à indiquer l'objet sur lequel porte l'action. L'idée de mouvement s'est effacée devant celle de point dans l'espace et le temps. L'accent grave sert à distinguer depuis le 16 e s. à du verbe " a ".
Abreuver : 16 e . Du latin populaire abbibèrare de bibere : boire, boisson, abreuvoir.

Absolu : du lat. absolutus : achevé, parfait de absolvere, absoudre; absolument.
Abus : faire mauvais usage. Le sens latin se maintient dans la langue du droit. Le sens de erreur, illusion subsiste jusqu'au 17 e siècle tandis que se développe celui de injustice. Le sens de tromper se maintient encore au 17 e tandis qu'est plus usuel aujourd'hui celui d'user avec excès. Abuseur = trompeur. Désabuser a conservé le premier sens.
Accointances : l'ancien français accointer = faire connaissance s'était  substitué à cognoscere, reconnaître; le sens de fréquentation familière s'est maintenu jusqu'au XVII e siècle. Emploi aujourd'hui ironique.
Accomplir : achever, remplir.
Alose :  poisson
Assignation : Doit comparaître devant le juge.
Accorder : sens musical, du lat. accordare, qui s'est substitué à concordare, mettre d'accord et qui a subi l'influence de chorda, qui avait le sens de corde de musique. Le sens de concilier apparaît dès l'ancien français. Le sens général et le sens musical cœxistent dès l'apparition du mot.
Acheter : accaptare, de captare, chercher à prendre, capter; achat, acheteur, racheter, rachat.
Advenir : Le " d " a été prononcé plus tard. L'ancienne forme est restée dans le subst. avenir. Du latin advenire, arriver. Adventif, du latin adventicius : qui arrive du dehors.. Le " d" a été rétabli au 16 e siècle à l'époque où le mot s'est spécialisé dans la langue du droit.
Agneau : du latin agnelus, dim. qui remplaça agnus en lat. populaire. La forme agnel a été conservée pour désigner des monnaies en or médiévales. à effigie d'agneau; agneler, agnelet
Aider : du latin adjutare , aide, entraider, entraide
Ail : du latin allium, ailloli ou aïoli du provençal; aillade, chandail XIX e, abréviation populaire du marchand d'ail, nom donné au tricot porté par les vendeurs. devenu tricot de sport au XXe;
Aimant : au 11e dans Rolland, ( amer ) 12 e ( aiemant ) puis au 16 e ( aimant ), du latin adamas, adamantis, métal dur et diamant, et du latin amare, du grec adamas qui a eu en latin populaire les variantes : adimas et adiamas, le mot a pris en français, en Gaule, le sens de aimant à cause de l'attraction de la pierre d'aimant. Voir aimanter, aimantation, aimer, amant, aimable, amabilité, amateur, amateurisme...
Ainsi : dans Rolland, ( einsi ), composé de si affirmatif et d'un élément obscur qui pourrait être ainz ( voir aîné )
Aise : u " Espace vide au côté de quelqu'un, commodité, absence de gêne". Adjacere, être situé auprès. Le Moyen Âge a connu le sens de " bonnes dispositions, bonne santé. Aisance, 13 e = dépendance de la maison. Adjacens = environs. Malaise, malaisé.
Alier : ( Aler ), pour certaines de ses formes, du lat. ire, aller et du latin vadere d'où différences entre futur, conditionnel et présent par exemple. Allure, allée, allant.
Ambler : du lat. ambulare, marcher, qui se spécialise en Gaule pour désigner une allure du cheval; amble.
Âme : ( anima lat. dans la langue des clercs)
Amender : corriger une faute, du lat. emendare = enlever la faute; menda avec changement de préfixe; le sens de améliorer une terre; amendable; amendement; amende
Amer : du latin amarus; amertume; douce-amère.
Ami, e : du latin amicus, a gardé jusqu'au 12 e s. le sens de amour;  l'emploi comme substitut euphémique d'amant est du XX e siècle et pop.. Celui, celle avec qui on est lié d'amitié. " Qu'un ami véritable est une douce chose " ( La Font. ); compagnon, ami du genre humain, amitié superficielle, ami de cour, qui n'a que des apparences d'amitié; mon ami, mes amis, termes d'affection avec des égaux; de familiarité parfois selon l'intonation. L'ami, ma mie, le petit ami ont évolué dans le temps. De termes d'affection, ils sont devenus familiers puis ils ont été oubliés  et  ont pris des nuances péjoratives. " Le petit ami " n'a plus aujourd'hui le même sens. amie, dans le langage de la chevalerie, c'est la dame des pensées. Le bon ami était l'amant (fam.). " Le bon ami de sa maman ( Rousseau conf. ). " Qui a de l'attachement, du goût pour... " : partisans, membres d'un clan. Favorable. Prov. Les bons comptes font les bons amis. Amical, amicalement, inamical, amitié.
Amitié : Sentiment qui attache une personne à une autre. affection profonde, objet de l'affection, témoigner de la bienveillance, paroles obligeantes, aimables : " faire de l'amitié à quelqu'un " ' Sévign. )
Amour : du lat. amor amoris, le " ou " n'est pas phonétique ( au lieu de " eu " paraît dû à une influence ltt. du Prov. Longtemps le féminin a été de règle pour le pluriel. Passion d'un sexe pour l'autre. " Il faisait l'amour avec Melle de... " ( Sévign. ). Filer le parfait amour : fam. Affection profonde; amour de Dieu, amour religieux; pour l'amour de Dieu, sans aucune vue d'intérêt ou ironique; de l'attachement pour une chose. L'objet aimé. L'amour, divinité mythologique, représentation artistique. Amour de soi, sentiment naturel. Amour propre = amour de soi mais considéré comme excessif; amourette, mamour, amouracher, amoureux, amoureusement, énamourer.
An : lat.. annus; jour de l'an, nouvel an, premier de l'an, bon an mal an, l'an dernier, dès l'anc. fr; année, annal; annales; annaliste; anniversaire (versus = l'année tourne ); annuaire; annuel ( annualis ); bisannuel; annuité; annone; suranné; biennal ( biennalis de bis ).
Ange : fin XI e ( angele ) du lat. eccl. angelus, empr. au gr. messager, spécialisé en " messager de Dieu ". Le sens fig. se développe très tôt; angélique, angéliquement, angéliser, angélus, angelot, angélical, archange; du lat. chrét. archangelus, empr. au gr. eccl.; commander.
Apostiller : Anoter en marge ou au bas d'un écrit.
Aposter : Placer quelqu'un dans un poste pour guetter ou pour exécuter quelque chose, le plus souvent, quelque chose de mal.
noter en marge ou au bas d'un écrit.
Aplanir : Rendre plan.
Apôtre : Du latin eccl., apostolus, empr. au grec apostolos, envoyé, spécialisé en " envoyé de Dieu " par le gr. eccl.. le sens fig. date du xviies.
Appareil : de apparare, préparer... en français, " préparatif, magnificence ", jusqu'au xvii e s., à côté de instrument; appareiller, " préparer ", jusqu'au XVIIe S., puis terme de marine; appareillage " préparatifs ".
Appartenir : apertinere : dépendre de de pertinere : se rattacher à dans lequel l'élément tenir a longtemps été senti.
Appeler : Du latin appellare : aborder; de pellere : pousser; appel, appelant, appeau, rappel, rappeler...
Apporter : apportare, porter vers, apport, rapporter, rapport, rapporteur
Apprendre : Du latin apprehendere, du lat. populaire apprendere ( voir prendre ) ( comprendre, saisir ) : acquérir une connaissance, retenir dans sa mémoire, apprendre à, contracter une disposition, une habitude // S'apercevoir, reconnaître. Il apprendra qui je suis // Être informé // Enseigner // Faire savoir // Fam. apprendre à vivre à quelqu'un. Apprentis, appent ( cf. Aente ), apprentissage, malappris..
Approcher : voir proche.
Âpre : Âpreté, âprement, aspérité
Après : a remplacé post
Arc : 1080 dans Roland, du lat. arcus; archer 12e Ronceveaux; archet 12e; arquer, arcboutant de bouter, pousser; arc-en-ciel; arceau;  du lat populaire arcellus dimin. de arcus, arc arcade.
Ardeur : 1130, Job, du lat. ardor, ardoris, ardere, brûler.
Argent : argentum, métal, monnaie, richesse; argenter; argenterie; argentin; argentifère; argentine; désargenter.
Arme : du lat. arma; armer ( équiper ); armée qui a éliminé au 16 e s l'ancien fr host ( du lat. hostis ); à l'origine étranger, puis ennemi, puis troupe armée ;  armement, armistice peu usité jusqu'à la fin du 18 e ( du lat. moderne armisticium créé sur le modèle de jsuticium à partir de arma et sistere, soit arrêter; armure; armurier, armurerie, désarmer, désarmement, réarmer, réarmement, surarmé... apparus à des dates différentes.
Arrière : du lat. pop adretro forme renforcée de retro, en arrière, arriérer 13e , laisser en arrière, arriéré ( en retard ou travail en retard ), arrérages, arriération, arrière-neveu, arrière-grand-oncle...
Art : du lat. ars, artis jusqu'au 17 e, sens de métier, technique; artistement, artistique.
Asséner :
C  assignare : signaler, assigner, distribuer, de signum, signe. Le sens premier en anc. fr est viser, atteindre et aussi assigner, distribuer. Au 13 e, asséner un coup. Le mot a pu être influencer par l'ancien fr sen qui signifiait sens, direction.
Asseoir : du lat. pop assedere, réfection de assidere ( d'après sedere ) soit être assis auprès, avec des sens dérivés, en partie conservés en anc? fr ( par ex. assister, assiéger; s'asseoir a  éliminé se seoir au 17 e siècle cf : assesseur, assise, rasseoir.
Assez : Fin XI e s, Alexis, du lat. pop. adsatis renforcement de satis, assez; signifiait surtout, beaucoup en anc. fr. et jusqu'au XVII e s., d'après le bas lat. cf. ital. assai, beaucoup.  
Assouvir : 
Bas latin assopire, ( voir assoupir ), au sens fig.  calmer, d'où satifaire; S'était confondu an anc. fr. avec assevir, achever; du lat. pop.  assequire, lat. assequi, atteindre, devenu aussi assoucir, assouvissement, inassouvi // Rassasier une faim pressante // Fig. satisfaire.
Atermoyer : Donner un délai ou un terme à un débiteur.
Atour : préparatifs et ornements. De l'ancien français " atourner "
Attendre :
lat. attendere, de tendere, tendre, tendre vers. Au fig. être attentif; attentisme, attentiste, inattentif, inattendu. Voir attention.
Aussi : fin du 12 e s., Grégoire ( alsi ), du lat. pop. alid ( pour aliad autre chose ) et de sic ainsi cf l'ncien fr. al el autre chose.
Autre : 1080, Roland ( altre ), du lat. alter, l'autre, qui en latin pop. a éliminé alius; autrement Roland; autrui id.( altrui ) formé d'après lui.
Autrui :
voir " Autre "
Avant :
lat. impér. abante ( II e ), forme renforcée de ante aller de l'avant 1831// Auparavant XIV e s.// Avancer du lat. populaire abantiare// Avance fin XIV e; sens financier// Avantage 1190: ce qui est placé en avant// Avantager// Avantageux// Désavantage// Devancer// Devancier 1268 Boileau// Devanture Renart.
Avare : du lat avarus, avide jusqu'au 18 e siècle, à côté de qui " aime encaisser l'argent "
Aventure : Fin 11 e, du lat. populaire adventura, ce qui doit arriver de advenire/aventurer, aventureux ( 1160 ) aventureusement ( 1360 ), aventurier 15 e/ Aventurine (1686 )/ Aventurisme ( 1961 ) Lar., aventuriste idem/ Mésaventure 12 e de l'anc. v. mésavenir.
Aveugle : du lat. médical ab oculis, privé d'yeux. L'expression a éliminé le lat. caecus qui a donné cécité.
Bien : lat. bene; de la bonne manière, c'est bien fait, il a eu ce qu'il méritait; aller bien, se bien porter être en bonne santé; tout va bien prospère; tourner bien, réussir; venir bien, se développer; bien vendre, à prix élevé; personne bien, distinguée; la locution conjonctive comme quoique gouverne le subjonctif; bien, ce qui appartient en propre à quelqu'un;
Aveugler, aveuglant, aveuglément, aveuglette, aveuglement ( privé de la vue jusqu'au 18 e.
Avis : 1175; m'est avis. Lat. classique mihi videtur/ aviser, donner un avis. Composé de viser il a pris le un peu le sens d'apercevoir/malavisé, préavis. M'est avis ( lat. classique mihi didetur ).
Aviser : Donner un avis ( 13 e ). Avec le sens de apercevoir. Composé de viser.
Canon, canonique
: règle, décret en parlant des décisions des conciles sur la foi et la discipline.
Cautèles : précaution mêlée de méfiance et de ruse

Chanceler : lat. cancellare, clore; peu ferme, pencher comme si l'on allait tomber; chanceler dans ses opinions; la voix chancelante.
Charançon : Insecte, animal qui détruit le blé.
Charivari : Concert tumultueux.
Chlorhydrate : On dit maintenant chlorure.
Consultation : 
Conversation pour demander l'avis de personnes doctes.
Ciel : lat cælum : espace au-dessus de nos têtes. Le fils du ciel : l'empereur de Chine; tomber du ciel : bien qui arrive à l'improviste; l'espace dans lequel les astres accomplissent leur révolution; l'ensemble des constellations; les influences du ciel en astrologie; aire, atmosphère, climat; le feu du ciel, la foudre; fig. les rigueurs inexorables du destin; remuer ciel et terre : faire tous ses efforts; théol. Le séjour des bienheureux;  grâce au ciel;  partie d'un tableau qui représente le ciel; le haut d'un lit;  le dais du St sacrement; carrière à ciel ouvert.
Clerc : lat. chrét. clericus, opposé à laïque. Toute personne qui étudie pour entrer  dans l'état ecclésiastique. Ext. ecclésiastique. Autrefois tout homme lettré ou savant. Celui qui travaille dans l'étude d'un notaire.. pas de clerc, faute commise par ignorance o étourderie.
Cœur :  anat. organe musculaire. Fig. Le cœur battant, je suis très inquiet, je me consume; mon cœur saigne; le cœur gros, avoir envie de pleurer; je veux en avoir le cœur net, savoir ce qu'il en est; peser sur le cœur, avoir du chagrin; avoir mal au cœur, envie de vomir; si le cœur vous en dit, si vous voulez manger; s'en  donner à cœur joie, éprouver un grand plaisir; le cœur du sujet, la partie centrale; e qui a la forme d'un cœur; un cœur en or; la bouche en cœur; l'ensemble des facultés affectives; aller au cœur, toucher vivement; la main sur le cœur, la  poitrine; à contre-cœur, avec répugnance;  mémoire des bienfaits, dans mon cœur; avoir quelque chose sur le cœur, avoir du ressentiment; âr cœur, de mémoire; sans cœur, sans sentiment moral; bon cœur, bon sentiment ou volontiers; la pensée intime; à cœur ouvert, avec franchise; avoir le cœur sur la main, un joli cœur, un élégant; joli comme un cœur; faire le joli cœur; avoir quelque chose à cœur, y prendre un grand intérêt; courage, fermeté, homme de cœur; faire contre mauvaise fortune bon cœur, ne passe laisser abattre; un grand cœur, magnanime;
Colibri : Très petit oiseau.
Colifichet :
Petit objet de fantaisie, découpage collé sur du bois.
Coloquinte : Concombre fort amer.
Comice :
Assemblée de citoyens pour affaires publiques. Élection en agriculture.
Comité :
PRéunion de personnes chargées par un gouvernement de s'occuper d'affaires déterminées.
Compagne : Personne qui accompagne une autre, qui partage son sort, épouse, ami, se dit aussi des animaux ou de tout ce qui est lié.
Conquérir : ( lat. vulg.conquœrere, 12 e siècle ) = Soumettre par les armes. Fig. " Il veut me conquérir à ce prix " Racine Andr. Être conquis, la faveur se conquiert par le mérite. Avoir un air conquérant = une mine avantageuse auprès des belles. Se croire en pays conquis = arbitrairement. Gagné, obtenu.
Conseil : lat. consilium X e s, n.m. Opinion exprimée pour engager à faire ou ne pas faire. Prendre conseil consulter, se déterminer en considération d'une chose, écouter les conseils de la raison, de la passion, se laisser conduire par elles;  être de bon conseil, avoir la prudence nécessaire pour donner un bon avis. Principes qui dirigent. Avocat, personne chargés de la cause de qq'un, de donner un avis. Assemblée qui délibère, tenir conseil, se consulter, séance d'un conseil.; conseil d'administration, conseil général, notables élus, conseil municipal; conseil de guerre; conseil de discipline, conseil de famille; conseil des ministres. Prov. et langue d'Oc : La nuit porte conseil.
Convenir : lat. convenire XII e s; s'accorder, s'entendre sur une chose, pour les choses = être conforme; reconnaître la vérité de;  avouer,  être propre convenable à, plaire, être accepté être convenable; il convient que l'impôt soit payé; langage convenu.
Cordier racine corde
ellébore : plante aux propriétés purgatives
Corolle :
Ensemble de pétales.
Corollaire : Ce qui s'ajoute à l'appui des raisons dont on s'est servi.
Coronaire :
Nom d'une veine.
Coronoïde :
Os très pointu, en forme de bec qui soutiennent les muscles de la tête et des mains.
Cour :
lat. curia, mais surtout du lat. cohors - ortis, cour de ferme et par ext., ferme, domaine rural puis, domaine seigneurial et royal, entourage du roi, cour de justice, faire sa cour, arrière-cour, basse-cour, courtil, courtisan, courtois.
Courage : Dériv. de l'ancien fr cœur. Il avait aussi le sens de dispositions du cœur jusqu'au 17 e s. Cœur : l'ensemble des passions qu'on rapporte au cœur; bonne volonté, ardeur; fermeté qui fait supporter ou braver les périls, la souffrance; fermeté de l'intelligence qui fait saisir les idées hardies; on peut donner, prendre, reprendre, perdre courage; interjection d'encouragement. courageux, décourager, découragement, , encourager, , encouragement, encourageant.
Cure :
lat. cura XII e s. Rol., soin, souci. Ce mot ne se dit guère qu'avec le verbe avoir et sans article. Méd. Traitement d'une maladie, d'une blessure, pour en produire la guérison; cure radicale, faire disparaître complètement une affection; cure d'eaux. Ancien : bénéfice. Auj., charge ecclésiastique dont le titulaire a soin de la conduite des âmes dans une certaine étendue de pays.
Dame : lat. domina; femme noble; notre Dame, la sainte Vierge; femme noble que courtise un chevalier; la dame de ses pensées; dame appartenant à la haute société; dame d'honneur; les dames de France, les filles du roi; titre donné par respect à certaines religieuses, à certaines femmes nobles; dames de charité; ; dames de compagnie; auj. titre donné à toute femme mariée; pop. votre dame, votre femme;  " Dame Belette ( La fontaine ); dame blanche sorte de fée ou chouette effraie; figure de jeu de cartes;  aux échecs le pion le plus considérable; jeu de dames; nom de certains oiseaux, papillon, plante...
Découvrir : du bas lat.discooperire, ôter ce qui couvrait une chose ou une personne.Découvrir un plat, un malade. Fig. découvrir le pot aux roses, ce qu'il y a de secret dans qq intrigue. Découvrir son jeu, le montrer, laisser pénétrer ses desseins. Dégarnir de ce qui protégeait. Aux échecs, découvrir  une pièce, ôter de devant elle une autre moins importante qui la défendait. Trouer ce qui n'était pas connu, ce qui était resté ignoré. découvrir un trésor, une source. parvenir à connaître ce qui était caché. faire une découverte dans les sciences, les arts. Manifester, montrer, laisser voir. Révéler,  dénoncer. Voir, apercevoir. Laissé à découvert par la mer lorsqu'elle se retire.enlever son chapeau pour saluer. Escr. Ne pas se mettre bien en garde, s'exposer. découvert, ce que l'on a à payer sans avoir les fonds nécessaires. Sans ambiguïté. Chose nouvelle qu'on aperçoit dans un sujet. Voyage de découverte. Aller en avant, rechercher.
Défendre : du lat.defendere= venir au secours, en aide  de ce qui est attaqué. Repousser la force par la force. A son corps défendant, loc. adv. En se défendant. Fig. A contre-cœur, avec répugnance. Repousser les accusations, reproches. En parlant d'un accusé, exposer ses moyens de défense. .  Défendre un  prévenu. Ext. Défendre une opinion.  Anal. Intercéder pour qqn. Empêcher que l'ennemi ne puisse entrer. Protéger, garantir. Interdire, prohiber. Défendre sa porte. Fournir des défenses aux demandes de la partie adverse. Il a été condamné faute de défendre. Avoir le rôle de défendeur dans un procès. Repousser, refuser, se dispense de. Se cacher d'une chose, la nier. S'excuser de. S'empêcher de.
Déportement : au XVII e , désordre.
Devenir : prendre une certaine qualité :  devenir grand, sage. interrogation, avoir un sort. Fam. être dans un malaise extrême, que devenir ? En philo, se transformer continuellement.
Dévisager : au XVII e , défigurer.
Discipline : instruction et direction morale. Relations de maître à disciples. Règle de conduite commune. Ensemble de devoir professionnels; conseils de dicipline;  règle qui règne dans les établissement de justice, d'instruction. Règle des armées. Fouet fait de cordelettes pour châtier.
Dommage : préjudice ou dégâts, pertes, souffrir d'un mal;  c'est dommage = manière d'exprimer ce que certaines choses ont de fâcheux, de regrettable. Somme allouée pour indemniser d'un préjudicey
Douleur : du lat. dolor, impression anormale et sensible perçue par le cerveau, les souffrances de l'accouchement, les souffrances psychologiques, expression de la douleur.
Douter : du lat. dubitare, ne savoir si l'on doit croire ou ne pas croire qq'u/ch, douter suivi de " que " veut toujours le subjonctif..lorsque la phrase est négative, le verbe est accompagné de " ne " : Je doute qu'il ne vienne; douter si, douter de ( n'avoir pas confiance ), hésiter, ne douter de rien ( trancher les questions qu'on connaît mal ) conjecturer, soupçonner... Ne pas se douter de ( ignorer ).
Échine : nom vulgaire de l'épine dorsale, courber, plier, l'échine, ( se soumettre bassement ), avoir l'échine souple ( être prêt à toutes les complaisances.
École :  du lat. schola 11 e. Établissement où on enseigne les lettres, les sciences, les arts. Enseigner quelque chose. École buissonnière. Le local où l'école est établie. Tout ce qui éclaire par expérience. Être à bonne école. Caractères communs à des œuvres d'art. Faire école, avoir des imitateurs..
Éfaufiler : Défaire une trame en tirant sur le fil.
Éfourceau :
nom d'une voiture à 2 roues qui sert à conduire de pesants fardeaux.
Enseigne :
du lat. insignem. Marque, indice pour faire reconnaître quelque chose. Donner de bonnes, de fausses enseignes. A bonne enseigne, à bon titre, avec sûreté. A telle enseigne que, en preuve que. Tableau figuratif appliqué au mur d'une maison pour indiquer le commerce ou la profession. Nous sommes tous deux logés à la même enseigne, nous sommes dans le même embarras. Drapeau, signe de ralliement dans les armées romaines ( aigles ). Ext. Toute espèce d'étendard. Fig., marcher, combattre sous les enseignes de qq'un, se ranger sous son autorité. Mar. Enseigne de poupe, le pavillon qui  se met sur la poupe ou le moins gradé. Anc. infanterie : la charge de porte drapeau. Prov. Mettre en vogue.
Entremetteur, euse  : celui ou celle qui s'entremet. Il a été l'entremetteur de cette affaire. Péj. celui ou celle qui sert des intrigues. Celle qui s'entremet dans des affaires galantes.
Entremettre s' : mettre 12 e. S'employer dans une affaire en faveur d'un tiers. Il s'entremit de cette affaire.
Entendre : du lat. intendere, XI e . Étymologiquement, tendre vers, d'où avoir intention, dessein. J'entends être obéi ou qu'on m'obéisse,  Je l'entends ainsi, je veux que la chose soit ainsi. Entendre à,  consentir, acquiescer. Recevoir l'impression des sons, entendre du bruit. Entendre dire, apprendre ce qui se dit. Entendre parler 'une chose, être informé par la parole. Ne pas vouloir entendre parler d'une chose, la rejeter absolument.. Faire entendre, faire parvenir à l'Ouï. Se faire entendre, être ouï. Être dit d'une manière à être compris. Se faire entendre à, parler à. Abs. Entendre, avoir l'ouïe. N'entendre que par, être uniquement dirigé par. Fig. Il n'entend pas de cette oreille-là. Prêter l'oreille. Entendre en confession, entendre la messe. A l'entendre, si on l'en croit. Comprendre. Entendre à demi-mot. Donner à entendre, laisser entendre, faire entendre, insinuer, faire comprendre une chose. Se faire entendre, être compris. Qu'entendez-vous par ces paroles ? S'y entendre, être habile à. Ne pas entendre malice, faire sans mauvaise intention.
Entier : du lat. integer, qui a toutes son étendue, l'Univers entier. Qui n'est pas châtré. . Nombre entier qui ne renferme que des unités entières. Se dit des choses abstraites, morales : une entière confiance, dans sa totalité. Conserver ses facultés entières. Qui maintient ses idées, ses volontés, toutes... Un homme entier. Qui met toutes ses forces dans... Uniquement occupé de...Dévoué à. En entier, complètement.
Entreprise
:
au XVII e , résolution, courage.
Étrenne : présent à l'occasion du premier jour de l'an. Le plus souvent au pluriel. Au sing. , première vente que fait un marchand dans la journée. Le premier usage qu'on fait d'une chose.
Évangile : cf dans le nouveau testament, les 4 évangiles. Croire une chose comme l'évangile, la croire sans réserve. Fam. C'est une chose qui mérite peu de foi ou beaucoup de foi. Parole d'évangile. Le côté de l'évangile, mla gauche de l'autel. L'évangile du jour = texte lu à la messe, loi de Jésus C. ou se dit d'une chose nouvelle dont tout le monde parle.
Fier : du lat. ferus adj.Figuré : debout sur ses pieds de derrière// Violent, qui a de l'audace, l'intrépidité d'une bête farouche. De fiers coursiers// Qui a un orgueil se montrant dans la contenance, dans les manières// Se dit de la conduite, de la contenance, du ton, des actions, des discours, etc...Une attitude, une démarche fière// Qui s'enorgueillit de. Il est fier de ses richesses// Qui a des sentiments nobles, élevés. Une âme fière// Peint.Touche fière, touche vigoureuse et hardie// Dans le langage familier, grand, remarquable. Voilà une fière étourderie. Un fier marcheur// Faire le fier, se montrer fier.
Forclore de clore, déchoir, perte de la faculté de faire valoir son droit

Fort e : du lat. fortis, qui a beaucoup de force/ Fam. être fort comme un Turc, comme un bœuf, être extrêmement fort. Dans le langage biblique, le Dieu fort/ Se dit de la force de certaines choses. Les aimants les plus forts/ Ext. qui a  pour soi la force morale, la puissance, l'influence/ Fort de, qui puise force et confiance dans. Fort de sa vertu/ Fig. En parlant de vers fort/ Se faire fort ( littéralement ) se donner pour assez forts, se dire assez fort pour ) se porter caution, s'engager à faire quelque chose. Je me fais fort d'en venir à bout./ Milit. Redoutable par le nombre, l'armement. Un ennemi fort; une armée forte. Se dit même des choses : des murailles fortes/ Grand et puissant de corps, un fort cheval, un fort salaire, des mesures fortes, une monnaie forte, une  voix forte, colle forte, de fortes épices, des liqueurs fortes, être plus fort aux échecs, fort dans une discipline scolaire, un homme fort, il est fort pour parler plus que pour agir, fort en gueule, forte tête/  Ouvrage de terre ou de maçonnerie/ Fig. la partie essentielle, le point fort d'un raisonnement, / Au fort de la tempête, d'une manière forte.
Fou : ou fol, folle ( lat. Follis, qui a perdu la raison. Exager.  être fou de;  avoir pour ainsi dire perdu l'esprit à cause de . Il est fou de joie; chien fou, chien enragé; celui ou celle qui fait ou dit des extravagances; exager. fou à lier, extrêmement fou; extrêmement déraisonnable; fig. être fou de, avoir une passion, une affection, un goût très prononcé pour... " Un avare idolâtre et fou de son argent " ( Boil. ); se dit de ceux qui ne font pas preuve de prudence; contraire à la raison; folle enchère; excessif. Il y avait un monde fou; un fou rire, gai, très enjoué; gaieté folle ; folle avoine nom vulgaire d'une graminée; qui dit des extravagances; ; faire le bouffon; pièce de jeu d'échecs
Garder :
Prendre garde, avoir soin qu'une chose soit évitée. Garde ,bien qu'on te voie: Jeu : se garder à carreau, prendre ses précautions; préserver, garantir; souhait, Dieu m'en garde; conserver une chose, l'empêcher de se perdre: Ext. garder la fièvre/ Ne pas perdre en parlant de choses morales./ Fig. garder son rang; être fidèle à; observer : ma parole est donnée; garder un secret, garder ses domestiques, retenir quelqu'un chez soi; garder en vue de la nécessité; garder une dent contre quelqu'un; garder à quelqu'un un chien de sa chienne, préparer une vengeance/ Prendre garde, prendre soin, garder un enfant; rester dans la chambre lorsqu'on est malade, prendre soin des moutons, avons-nous gardé les cochons ensemble ? se dit de quelqu'un qui prend un ton trop familier/ Défendre un lieu, ne pas quitter, chasse gardée, toutes proportions gardées.
Gorets :
Petits cochons
Grâce : ( lat. Gratia :  12 e s. Ce qui plaît. Bonne grâce. De bonne grâce = sans se faire prier. Agrément dans les choses, les animaux. Qualité et élégance du style. Nom donné aux trois déesses compagnes de Vénus : Aglaé, Thalie et Euphrosyne. Bienveillance.; Être en grâce, rentrer en grâce; faveur. De grâce, par grâce, par la grâce de Dieu ( formule de souverains ), action de grâce. Par pure bonté, de grâce. Théol.Être en état de grâce, la grâce sanctifiante; Ans de grâce ( Ère chrétienne ), prière après le repas.. Coup de grâce ( dernier coup ) Délai de grâce accordé,  Grâce à Dieu, grâce à vous. Titre " Sa grâce ".
Ilote : Celui qui est réduit à une condition abjecte.
Iliaque : Os du bassin.
Iman : Titre donné en Islam sunnite au calife choisi non forcément parmi les descendants du Prophète, mais parmi les membres de sa tribu.
Intelligence : au XVII e , compréhension.
Irascible : Celui qui s'irrite facilement.
Ire : Mot vieilli et poétique : colère, couroux.
Jurisconsultes : Celui qui fait profession de donner des avis sur des questions de droit.
Jurisprudence : science du droit ancien
et du droit moderne et manière dont les tribunaux l'interprètent.
Lapidaire : graveur, sculpteur sur pierre.
Loup cervier :  qui chasse le cerf
Mascarade : racine masques
Matutinal : qui appartient au matin
Milan :
oiseau
Occulte : caché, mystérieux
Paysan : Les mots se dévaluent, perdent de la profondeur. Paysan ou travailleur a cédé la place à agriculteur.
Pavé : carrelage.
pourpoint : vêtement
emparer : établir une défense
Sénateur : racine Sénat
Statuer :
ordonner, régler, déclarer
Stratégie : Art de préparer un plan de campagne.
Sophistes : moitié rhéteurs = qui sait parler. Philosophes qui cherchaient plus à faire parade de leur esprit qu'à reconnaître la vérité des choses.
Traverse : au XVII e, ennui, difficulté.
Veloutier : ouvrier du velours

Date de création : 22/05/2012 . 20:24
Dernière modification : 17/01/2015 . 14:44
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