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Sciences

Sciences, techniques, mathématiques
 

Les origines de la science :

Elle apparaît dès le 6 ième siècle avant JC.
La connaissance commune et la connaissance scientifique ont un même objet et une même méthode. La perception, comme la science poussent à connaître le monde, l'environnement par la méthode inductive. Il s'agit de ramener à une loi, à un sens général. Seulement la science est plus précise sur les notions de quantité, de rigueur et avant de systématiser en loi, par exemple.

La science dit Bellot, " est née à la chasse, à la cuisine, à l'atelier " De la pratique on est passé à la théorie. L'homo faber a précédé l'homo sapiens selon Marx, Bergson. L'arpentage a conduit à la géométrie... Le pragmatisme donne la première place à la pratique, à l'utile.
Mais il y a aussi des sciences humaines moins rigides. La plus ancienne des sciences humaines est l'histoire.

Science et technique


Thèse des origines biologiques de la science

Pour satisfaire ses besoins vitaux l'homme est conduit à élaborer certaines techniques utiles ( techniques empiriques = qui donnent la première place à la pratique; le pragmatisme est la recherche de l'utile ), certaines activités pratiques découvertes par la méthode des essais et des erreurs. C'est en réfléchissant sur ces techniques que l'on serait parvenu à la connaissance scientifique. C'est qu'en effet, selon une remarque de Weber, " la pratique est génératrice de la théorie ". L'homme agit d'abord et il explique ensuite les résultats de son action. Ainsi l" e rythme du progrès " (Weber ) consisterait en un éternel passage de la pratique à la théorie et de la théorie à la pratique. Les techniques rationnelles conduisent à de nouvelles connaissances scientifiques...

Arguments

Cette thèse peut s'appuyer sur les arguments habituels du pragmatisme ( Marx en un sens, James, Bergson ) : la connaissance est au service de l'action. Homo faber précède Homo sapiens, l'intelligence acquise et spéculative ( théorie ou recherche abstraite ) procède de l'intelligence pratique. On peut aussi invoquer deux arguments d'ordre historique :
1 - A l'origine des sciences on trouve des techniques comme l'arpentage qui est à l'origine de la géométrie ou la médecine à l'origine de la physiologie.
2 - De nos jours encore, science et technique sont étroitement liées, soit que la recherche scientifique ait pour but la solution de problèmes techniques ( travaux de Pasteur sur la fermentation alcoolique ), soit que certaines découvertes techniques permettent des progrès scientifiques ( microscope et microbiologie ).


Discussion

- En fait on trouve d'admirables techniques chez des peuples qui n'avaient aucune science

- On comprend mal comment la pensée scientifique qui est désintéressée et attentive aux moyens plutôt qu'aux résultats aurait pu naître des activités techniques qui ne visent qu'au succès


Pourtant " les métiers n'ont pas éveillé la raison " dit Alain.  Pour que l'effort de compréhension que représente la science se produisît il fallait que l'homme éprouvât d'abord le besoin de comprendre ( curiosité intellectuelle ). La technique vise le succès, la science n'est créée que par la curiosité intellectuelle. La science est une forme de culture, elle évolue par approfondissement. Les techniques, les métiers multiplient la création d'objets. Elles sont inventives, elles s'apprennent et elles peuvent être perfectionnées. C'est l'évolution créatrice. Mais l'homme doit être plus grand que ce qu'il entreprend. Pour Friedman :
" oui à la technique, mais à la technique dominée par l'homme. " Dans la technique il y a déjà de la science, dans la science il y a encore de la technique.


 

La technique

Activité première de l'homme mais aussi une des premières formes de la culture, elle s'est développée ultérieurement avec les machines; la science est la seconde. Elle s'est développée comme activité vitale. La lutte pour la vie, le " vouloir-vivre " a poussé les hommes à s'adapter à un milieu cruel et à créer. Si l'animal a l'instinct, l'homme a l'intelligence. La création d'objets précède les recettes d'utilisation. Aujourd'hui sciences et techniques sont souvent confondues. Mais quand on parle de progrès, c'est essentiellement aux progrès techniques que l'on songe.

L'homo faber : l'homme avant d'être " sapiens ", c'est-à-dire sage, a commencé comme fabriquant d'outils, donc par la technique empirique ( comme l'arpentage, la médecine...) qui dérive immédiatement de l'expérience. Il y en a des traces qui remontent à la préhistoire. Bergson a mis ce thème en évidence : les âges de l'humanité sont ceux de son outillage.

Le concept " art " a précédé celui de technique pour passer vers le 18ième siècle dans le domaine de l'esthétique.
Le travail des castors, abeilles, fourmis, est immuable. Il appartient à la génétique de l'espèce. Alors que le travail de l'homme évolue. On trouve d'admirables techniques chez des peuples qui n'avaient aucune science.
L'outil est un prolongement de la main de l'homme, comme une prothèse supplémentaire. Il est créé par l'homme en vue d'une action plus efficace. L'outil à l'origine est uniquement destiné à l'utile, au travail le plus rudimentaire. Puis il est devenu arme ou prolongement de la main dans d'autres buts. C'est aussi en quelques sorte " la main pensante " qui a permis à l'homme de devenir créateur.
Les progrès ont conduit à la construction des machines, à de nouveaux systèmes de production visant à remplacer carrément l'homme. La grande révolution industrielle, c'est vers le 18ième.
Les effets du machinisme sont la nette division dans le travail de l'intellectuel et du manuel dans le monde moderne. C'est la machine qui a provoqué cette subdivision. Si c'est un instrument de progrès, disons que ce n'est pas dans tous les domaines. L'homme a dû apprendre à maîtriser la technique. Comment mettre fin à la scission surtout dans un monde de spécialisation croissante ?

La civilisation technicienne moderne

Science et technique sont donc liées au niveau de la recherche par exemple. L'homme moderne devient prisonnier de sa technique et de ses inventions. Les moteurs n'annonçaient que la première révolution industrielle, mais avec l'énergie atomique, nous entrons dans la troisième. Et les tâches dans les usines deviennent par moments répétitives et parcellaires.

Pour une technique dominée par l'homme

L'homme venait d'un milieu naturel, il a essayé de maîtriser son environnement ce qui a créé un malaise et l'homme a fini par devenir dépendant des machines. L'outil a acquis une sorte de réalité indépendante.
L'évolution a poursuivi son chemin jusqu'aux différentes révolutions industrielles, jusqu'à la dernière : l'informatique, la cybernétique, tout ce qui traite de l'intelligence artificielle. Cette dernière évolution nous oriente presque vers des machines capables de prendre des décisions élémentaires.
Condamner la technique est devenu impossible aujourd'hui. Elle allège le travail, contribue au développement scientifique, corrige les catastrophes naturelles : neige artificielle, irrigation...
Reste à éduquer l'homme pour qu'il maîtrise la technique.
 
Les découvertes techniques permettent des progrès scientifiques, comme la découverte du microscope par exemple. Les progrès sont continus. Mais des problèmes subsistent; ils ne sont pas dûs à la technique comme on pourrait le croire, mais toujours à l'homme. Faire faire un procès à la technique est donc absurde. Comme dit la tradition hébraïque : dieu a créé l'homme, l'intelligence humaine a créé la technique et a fait des progrès extraordinaires dans le domaine des sciences. Il a seulement oublié de développer ses qualités morales !!! Le monde mécanisé se déhumanise. L'homme doit apprendre à se réaliser par la culture et les loisirs. Mais la technique n'est pas en cause et elle ne peut que progresser encore.

Science et religion

Pour Alain " l'esprit scientifique s'est formé par les religions plutôt que par les métiers "...


Thèse des origines théologiques ou métaphysiques de la science.


Le besoin de comprendre est aussi fondamental en l'homme que les besoins vitaux ( cf. les effets physiologiques de l'étonnement ). C'est ce besoin qui a engendré la science, mais non directement. En effet comme l'a remarqué Auguste Comte les explications théologiques et métaphysiques viennent naturellement lorsque l'homme ne sait pas expliquer un phénomène. La religion représente le premier effort pour comprendre l'univers. Mais ces théories religieuses ou métaphysiques ont engendré des observations qui ont conduit à la science. L'explication scientifique naîtra ensuite à partir d'une observation théologique, métaphysique rectifiée.


Arguments

Les sociologues contemporains ont en effet montré que la mentalité primitive est une mentalité religieuse. On a connu la recherche de symboles soi-disant magiques, des nombres et des figures à l'origine des mathématiques ou l'astrologie à l'origine de l'astronomie. D'ailleurs la pensée scientifique est restée étroitement liée à la pensée religieuse jusqu'à la fin du XVII ième siècle


Commentaire

Expliquer c'est trouver et transmettre la cause. La première notion de cause que forme l'enfant et que transmettent les parents est magique. Il pense vivre dans un monde où l'homme est tout puissant. Ensuite, il prend conscience du monde extérieur, de sa résistance et il recherche une explication scientifique. S'il est vrai que l'histoire de l'espèce correspond à celle de l'individu, on comprend l'évolution de l'état théologique à l'état scientifique.

Conclusion

Pour expliquer la genèse de la pensée scientifique, il faut admettre la caractère premier du besoin de comprendre qui a engendré d'abord les explications théologico-métaphysiques parce qu'elles sont les plus spontanées. La science est née d'une rectification de ces explications naïves sous l'influence d'une part des observations, d'autre part des activités techniques qui s'étaient spontanément développées pour satisfaire les besoins vitaux de l'homme.



Science et sagesse

Le philosophe antique était à la fois un  savant et un sage. Savoir et sagesse semblaient  découler d'une même source. Montaigne, en revanche, oppose ces deux formes de mérite.

La science existe et fait des progrès. le contemporain de Montaigne ne peut plus l'embrasser dans son ensemble ni, à plus forte raison, la reconstruire. la science est à la fois un héritage du passé et un effort collectif.

Si la science est affaire d'entendement et de digestion personnelle, à plus forte raison la sagesse est-elle le fruit de l'expérience et non des livres.

La science et la métaphysique

La métaphysique classique se penchait sur la nature humaine.
L'une comme l'autre sont nées du besoin de comprendre, besoin fondamental bien ancré dans l'homme.
Expliquer, c'est toujours trouver la cause. Mais la science avance lentement et par rectifications progressives.

D'ailleurs aujourd'hui on devrait dire les sciences tellement les études se différencient selon l'objet qu'elles étudient. et les méthodes utilisées. Il y a aussi des sciences exactes ( les mathématiques ) et d'autres encore en progrès.
Au 19ième siècle, on croyait la science capable de résoudre tous les problèmes, mais dès le fin du siècle, Brunetière parle " d'une faillite de la science ". Et Marx se demandait si l'homme serait capable de maîtriser la technique.

Sciences expérimentales

Les sciences expérimentales se distinguent des sciences  exactes, mathématiques ou rationnelles par ceci qu'elles font appel à l'expérience sensible c'est-à-dire à la preuve par les sens; ( observations multiples, expérimentation ); elles cherchent à établir des lois auxquelles obéissent  les phénomènes naturels. Elles comprennent les sciences de la  matière ( astronomie, physique, chimie ), les sciences de la vie ( anatomie, physiologie, biologie ) et les sciences de l'homme ( psychologie, histoire, sociologie). Les problèmes qu'elles soulèvent concernent les faits, les méthodes quelles utilisent pour établir les lois.


Faits et lois

Elles commencent toujours par l'observation des faits. Le fait n'est pas seulement une réalité objective donnée à l'observateur. Il faut un travail de l'esprit pour mettre de l'ordre dans les apparences. " Il faut toujours, dit Alain, remonter de l'apparence à la chose. " Le fait, l'idée doivent permettre d'expliquer les apparences. Parfois le fait doit être supposé avant d'être constaté. L'observation loin d'être passive, fait donc intervenir l'hypothèse. Alain dit : " l'on n'observe jamais que ce que l'on a supposé ". " Il faut être bien savant pour saisir un fait. " Ce qu'il faut, c'est que les idées qui dirigent notre observation ne doivent pas nous empêcher de constater correctement ce qui est.


La méthode expérimentale

On part donc de l'hypothèse pour l'expliquer, la démontrer, la prouver. Ensuite on conclut par un raisonnement inductif. Soit : si les conséquences sont vraies, l'hypothèse a des chances d'être vraie et permet d'établir le fait ou la loi.
Le fait suggère l'idée, l'idée dirige l'expérience, l'expérience juge l'idée " ( Claude Bernard ). Mais le vrai savant doit refuser les hypothèses métaphysiques invérifiables. L'erreur de la métaphysique est de chercher le pourquoi au lieu de chercher le comment. De chercher aussi la raison d'être et non la manière d'être des choses.
On voit donc l'importance de l'hypothèse dans la science. Les hypothèses, pour ls découvrir, il faut les inventer. Le savant refuse les hypothèses invérifiables. Toutes sont soumises au contrôle expérimental.


L'idée de loi

Les premières hypothèses faites pour expliquer les phénomènes étaient théologiques ou métaphysiques. Elles cherchaient à découvrir le pourquoi ou l'essence des choses, à donner des explications définitives en invoquant soit des causes premières fictives, soit des abstractions et en supposant presque toujours. Mais de semblables explications ne permettent pas une prévision exacte des phénomènes. Il ne s'agit plus de savoir pourquoi un phénomène se produit, mais comment, dans quelles conditions : " Nous ne pouvons plus aller au-delà du comment, c'est-à-dire au-delà du déterminisme qui donne la cause prochaine ou la condition d'existence des phénomènes. " ( Claude Bernard ). La philosophie étudie la raison d'être des choses; la science leur manière. Elles est la connaissance des lois de la nature.

Sciences exactes
 
Les mathématiques sont une forme de la pensée. Ce qui fera dire à Descartes qu'elles sont ce qu'il y a de plus facile pour l'homme. ElIes donnent un haut degré d'intelligibilité et un caractère rationnel.

L'attitude scientifique repose sur trois principes :

* Le déterminisme : tout phénomène a une cause et les mêmes causes produisent les mêmes effets.

* Le matérialisme : explication des phénomènes

* Le relativisme : tous les phénomènes sont liés. " Exister c'est dépendre " dit Alain.

De plus en plus il faut connaître pour agir.Les mathématiques
 

Les mathématiques sont " les sciences pures de l'ordre et de la mesure " (Descartes ). Une définition mathématique peut-être soit descriptive ( le cercle est le lieu des points équidistants d'un point fixe ), soit constructive ( le cercle est la figure engendrée par un segment de droite tournant autour de l'une de ses extrémités ). L'objet mathématique appartient-il au domaine de l'idée, de l'arbitraire ?
 

L'objet des mathématiques

L'empirisme

Selon Stuart Mill " Les points, les lignes, les cercles que chacun a dans l'esprit, sont de simples copies des points, lignes, cercles qu'il a connu par l'expérience...  La géométrie a pour objet les lignes, les angles et les figures tels qu'ils existent et les définitions doivent être considérées comme nos premières et nos plus évidentes généralisations relatives à ces objets naturels.  Ce sont des vérités expérimentales, des généralisations de l'observation. " Par exemple si selon Euclide deux droites ne peuvent enclore un espace, C'est une définition résultant du témoignage des sens.
Pourtant, " Le droit est père du courbe " selon Platon, ce qui pourrait signifier que les objets réels ne peuvent être selon lui le modèle des mathématiques.


Le conventionalisme


Poincaré considère les définitions comme de pures conventions : " Notre choix est guidé par des faits expérimentaux ; mais il reste libre " . Ainsi s'expliquerait l'existence des géométries non euclidiennes. " Une géométrie ne peut pas être plus vraie qu'une autre, elle peut seulement être plus commode". Si l'on admettait cette thèse des tendance pragmatiste, la part d'arbitraire que renfermerait nos concepts mathématiques justifierait cette boutade de Edmond Russel : " Les mathématiques sont une science dans laquelle on ne sait pas de quoi on parle, ni si ce que l'on dit est vrai. "


Le rationalisme

Descartes croyait que les idées mathématiques étaient innées et que nous les trouvions dans notre esprit. Ce réalisme des idées est aujourd'hui bien douteux et Kant cherche à rendre compte de la nécessité de concepts à priori. " Les mathématiques sont, dit-il, une connaissance rationnelle par construction de concepts ". Ce qui nous est donné ce sont les intuitions pures de l'espace et du temps. Nous pouvons former des concepts qui ne sont ni conventionnels ni empiriques ( réalités expérimentales ), ce sont des concepts a priori, universels et nécessaires. Même pour les propriétés évidentes que nous constatons.

La méthode des mathématiques Si l'on admet, avec Stuart Mill, que les objst mathématiques sont abstraits de l'expérience, la méthode mathématique consistera en une déduction reposant sur des principes fondamentaux. Si l'on fait, des concepts mathématiques, de simples conventions ou des réalités intelligibles données, la méthode du mathématicien sera la déduction. celle-ci est-elle rigoureuse, stérile ???

Logique et mathématiques

Elles comprennent la géométrie, la mécanique, l'arithmétique, l'algèbre. La logique et les mathématiques sont des sciences non concrètes, elles sont un modèle de rigueur. En fait les mathématiques sont plutôt le langage de toutes les sciences et l'outil essentiel.
La logique est la science qui a pour objet de déterminer les règles du raisonnement correct, l'art de bien conduire sa raison dans la connaissance des choses.
C'est Aristote vers 320 avant J.C qui a créé la logique formelle : discipline qui étudie la forme du raisonnement indépendamment de son contenu. C'est ce que nous appelons un syllogisme, c'est-à-dire une suite de deux propositions qui conduit nécessairement à une conclusion. Exemple : " Tous les hommes sont mortels ( premier prémisse ). Or Socrate appartient à la classe des hommes ( deuxième prémisse ). Donc Socrate est mortel ( conclusion ).
La mathématique a été un outil puissant qui a permis le prodigieux essor des sciences de la nature. Elle y a introduit mesure et rigueur et a permis de créer de nouvelles lois.
La méthode des mathématiques est une déduction constructive. C'est un modèle de rigueur.

Théories, hypothèses

Les faits simplifient, expliquent les apparences, les faits.
Les théories cherchent à nous donner une explication plus profonde des phénomènes en nous en fournissant une représentation concrète. Pour Claude Bernard ou Poincaré, elles ont une valeur logique mais la représentation qu'elles nous donnent de la réalité reste symbolique; ce ne sont, d'après Poincaré que des images; elle nous disent seulement que tout se passe comme si; leur seule vérité est dans les relations qu'elle établissent. La science est loin d'être parvenue au fond des choses.



Les principes : comme " tout phénomène a une cause et les mêmes causes produisent les mêmes effets. Pour Kant les principes sont universels parce qu'ils expriment des exigences de la raison. Au-dessus des théories, on a coutume de placer les principes  comme " tout phénomène a une cause et les mêmes causes produisent les mêmes effets... les principes de conservation de la matière, de la force ou de l'énergie...

La science cherche les lois, un ordre dans le monde et cette recherche est non pas suggérée par l'expérience, mais par l'esprit de certains. " Nous pensons lois parce que nous pensons " dit Alain.

L'œuvre du savant consiste à partir des données sensibles, multiples, à les rendre plus intelligibles, c'est-à-dire conformes aux exigences de la raison, en découvrant en elles l'unité. Les étapes de cette rationalisation sont les faits, les lois et les théories. Quant aux principes, ils sont les fondements et les instruments de la recherche scientifique.


La démonstration mathématique

En réalité la démonstration mathématique est une déduction constructive. Le caractère déductif du raisonnement explique sa rigueur. L'analyse remonte de la proposition à démontrer jusqu'à des principes dont la vérité est connue. La proposition contradictoire de ce qu'on vient de démontrer doit être fausse et absurde. La synthèse consiste à partir de théorèmes connus, à déduire des conséquences jusqu'à ce qu'on parvienne à la proposition à démontrer.. Le raisonnement est une déduction constructive.


Conclusion : En un sens les mathématiques sont une science autonome, rationnelle. Elles sont de notre perception a priori des choses. Par là s'explique leur intervention dans les sciences même expérimentales.

 

La valeur de la science


Le XIXe siècle avait fondé de grands espoirs sur la science que l'on croyait capable de résoudre tous les problèmes tant pratiques que théoriques (scientisme ). mais dès la fin du siècle et le début du  XXe siècle, on parle d'une " faillite de la science. " ( Brunetière )


 
L'esprit scientifique

 
Caractères généraux de la science :
La science vise à nous donner du monde une représentation rationnelle en soumettant les  apparences aux exigences de la raison.. Cet effort suppose chez le savant des qualités : esprit d'observation, esprit d'invention, esprit de géométrie et esprit critique. En un mot, le savant doit être rationaliste.


Les principes de la connaissance scientifique


L'attitude scientifique repose essentiellement sur trois principes :
1 - Le déterminisme : " C'est le principe des sciences expérimentales " ( Claude Bernard ). La recherche suppose que tout phénomène a une cause et que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

2 - Le matérialisme : le savant donne des phénomènes des explications positives. Il ne fait intervenir ni âme ni puissance cachée.

3 - Le relativisme : le savant ne prétend pas atteindre " la " solution ! Il sait que toute connaissance est relative parce que tout les phénomènes de la nature sont liés les uns aux autres. ( cf Alain : " Exister c'est dépendre ".



Les tendances mathématiques de la science

La connaissance scientifique tend  aux mathématiques comme à son idéal. Les mathématiques présentent en effet un haut degré d'intelligence grâce au caractère rationnel de leur objet et de leur méthode déductive. Les mathématiques fournissent au physicien " la seule langue qu'il puisse parler " (Poincaré ) et les savants, les philosophes ont toujours rêvé d'une " mathématique universelle "  (Descartes ). Cette tendance se marque essentiellement à la place que les procédés de mesure occupent dans toutes les sciences. Mais précisément, on peut se demander si cet aspect mathématique de la science n'est pas la preuve de son impuissance à atteindre le réel.


La science et le réel
Critique :


Pour Bergson, la science n'est qu'une construction superficielle et artificielle parce qu'elle est l'œuvre de l'intelligence qui serait incapable de saisir le fond des choses. Tout serait abstrait, conventionnel dans la science qui n'aurait d'autre valeur que pratique; seule nous découvrirait la réalité, la connaissance intuitive de la philosophie. Cependant on voit mal comment la science aurait cette valeur pratique et permettrait la prévision si elle était dépourvue de toute valeur théorique.

Le rationalisme et la science


A moins d'admettre une identitté parfaite entre le réel et le rationnel ( Descartes en un sens ) on peut accorder à la science une vlauer absolue. En effet, la connaissance scientifique saisit le monde  à travers les formes à priori de l'entendement et, par suite, cette connaissance est relative à la structure de l'esprit humain. Elle ne nous permet pas d'atteindre les réalités. Le réel pour nous n'est autre chose que " le contenu de la représentation qu'élabore l'esprit dans son effort pour comprendre " ( Mouy ).

Les limites de la science : science, art et philosophie

La connaissance scientifique ne suffit pourtant pas à l'homme. D'abord parce que, ne s'attachant qu'à l'aspect objectif, mesurable du réel, elle laisse ce qu'il y a d'unique, d'original. L'artiste seul peut nous restituer l'image de la nature telle qu'elle nous apparaît, en nous en donnant une vision désinterressée. Ensuite parce que les problèmes humains qui sont les plus importants pour l'homme ( destinée, liberté, consuite...) relèvent non de la science mais de la philosophie.


Conclusion


La connaissance scientifique du monde exprime la nature du sujet connaissant aussi bien que celle de l'objet connu. " L'esprit rêvait, le monde était son rêve " ( Lagneau )

Ne connait-on que par la science ?

Bachelard : " La science ne progresse que par erreurs "

La justesse d'une théorie peut être modifiée par les événements au cours du temps.
La science procède par bonds et retournements successifs. Claude Bernard a  bien expliqué ce processus : à partir d'une observation contredisant une théorie en vigueur naît une intuition  qui pousse le scientifique à élaborer une expérience; celle-ci décidant de la justesse de l'intuition.
Les réponses données par la science ne sont ni définitives, ni fausses mais partielles. L'évolution amène les hommes de science à reconsidérer les questions. La science tournée ver le progrès reste ouverte à la nouveauté. Il convient donc d'accepter les réponses proposées par la science comme une étape et non comme un aboutissement.
La connaissane scientifique laisse échapper pour Bergson ce qu'il y a d'unique, d'original. Comme elle est intéressée ( résultat, progrès utile, sorte de pragmatisme ), elle laisse échapper les problèmes humains ( destinée, liberté, conduite ) qui relèveraient non de la science mais de la philosophie.

Quelle connaissance la science donne-t-elle de la réalité ?
 

Introduction

Rappeler la loi des trois états d'Auguste Comte et les espoirs en la science par le positivisme d'abord, puis par ce qu'on appelle le scientisme. Les explications théologico-métaphysiques qui prétendaient atteindre l'absolu, ne parvenaient pas à réaliser cet accord des esprits à quoi l'on reconnaît qu'une connaissance est certaine. Les explications positives de la science, au contraire, semblent s'imposer à tous et être hors de discussion. On pourrait donc croire que la science et la science seule, nous donne du réel une connaissance véritable. Toutefois, dès la fin du XIX e siècle, certains auteurs dénoncent ce que Brunetière appelle " la faillite de la science ".  Emile Boutroux, déjà ( de la contingence des lois de la nature, 1874 ), pensait que le point de vue " de l'entendement ", qui est celui de la science, n'était pas " le point de vue définitif de la connaissance des choses ". Après lui Bergson et ses disciples insisteront sur les insuffisances de la connaissance scientifique. Nous allons nous demander d'abord  en quoi consiste cette connaissance scientifique pour déterminer ensuite dans quelle mesure elle nous permet d'atteindre la réalité.

Qu'est-ce que la connaissance scientifique ?

Caractères généraux de la science.

La science, selon M. Lalande, poursuit un triple effort d'assimilation: assimilation des choses entre elles, assimilation des choses à l'esprit, assimilation des esprits entre eux. Tout d'abord, en effet, le savant cherche à découvrir l'unité et l'identité sous la multiplicité et la diversité des apparences; l'explication est toujours comme l'a montré Meyerson, une identification : expliquer un  phénomène, c'est montrer qu'il est lié à un autre phénomène qui est sa cause et retrouver en quelque sorte la cause dans l'effet ( par exemple, l'hydrogène et l'oxigène dans l'eau ). D'autre part, la science s'efforce d'assimiler les choses à l'esprit, c'est-à-dire de les rendre intelligibles; l'intelligible est ce en quoi la raison se retrouve, se reconnaît; où en d'autres termes ce qu'elle comprend. Dire que le savant s'efforce de comprendre les phénomènes, c'est-à-dire qu'il cherche à donner du monde une représentation intelligible et rationnelle. or précisément seule une telle représentation est susceptible de réaliser l'accord des esprits, leur assimilation. C'est  dans la mesure où ils se retrouvent dans une représentation commune de l'univers que les différents esprits ont conscience de leur communauté. On voit donc qu'en définitve la connaissance scientifique est une connaissance qui vise à nous donner du monde une représentation rationnelle. Elle ne peut y parvenir, évidemment, qu'en saisissant les phénomènes à travers les principes même de la raison, en soumettant les apparences aux exigences de la raison. De là certains principes de la connaissance scientifique qui sont la condition de cette représentation rationnelle du monde, qui est le but de la science.
 

Les principes de la connaissance scientifique

On peut , en s'inspirant des grands philosophes de la science du XIX e siècle ( Comte, Claude Bernard, Poincaré ), considérer que les trois principes essentiels de la connaissance scientifique  sont le déterminisme, le relativisme et le matérialisme, - Le principe du déterminisme consiste à poser que tout phénomène a une cause et que les mêmes causes  produisent toujours les mêmes effets, ou encore  que rien ne peut se produire dans le monde sans que des conditions nécessaires soient rtemplies. Claude Bernard disait de ce principe qu'il est " le principe absolu des sciences expérimentales " et ajoutait que " si un phénomène se résentait dans une expérience avec  une apparence tellement contradictoire, qu'il ne se rattachât pas d'une manière nécessaire à des conditions d'existence déterminées, la raison devrait repousser le fait comme un fait non scientifique ". C'est qu'en effet un phénomène sans cause serait inintelligible. Le principe du relativisme caractérise la science, selon Auguste Comte, par opposition à la métaphysique. Il signifie, en effet, que le savant ne prétend pas atteindre l'absolu et qu'il cherche seulement à établir entre les phénomènes des relations constantes. On peut énoncer ce principe en disant que tous les phénomènes de la nature sont reliés les uns aux autres et que par suite toute connaissance est relative à d'autres connaissances. C'est ce que voulait dire Poincaré quand il écrivait que " la science est un système de relations ".  - Enfin la science est  matérialisée en  ceci qu'elle s'efforce d'expliquer les phénomènes naturels sans faire intervenir des  âmes ou des puissances cachée; le principe du matérialisme dans la science pourrait s'énoncer sous la forme suivante ; " tout est extérieur à tout; il n'y a point d'intérieur dans les choses ".

Les tendances mathématiques de la science

Ces principes de la connaissance scientifique expliquent qu'elle tende aux Mathématiques comme à son idéal. L'intelligence qu'elle recherche à travers ces principes, en effet, se trouve au plus haut point dans les mathématiques. les objets mathématiques sont parfaitement rationnels et la méthode déductive qu'emploie le mathématicien est la seule qui satisfasse pleinement la raison. Aussi voit-on que le savant cherche toujours à considérer son objet sous un aspect mathématique, c'est-à-dire à substituer des déterminations quantitatives à des données qualitatives. C'est ainsi qu'à des notions vagues et subjectives comme sont les notions de froid, de tiède ou de chaud on substitue des degrés mesurables, c'est-à-dire des notions précises et subjectives précisément parce qu'elles sont qualitatives; le mesurable est au contraire précis et objectif parce qu'il relève de la raison et non de la sensibilité. C'est pour cela que Poincaré disait des mathématiques qu'elles fournissent au physicien " la seule langue qu'il puisse parler ". C'est pour cette même raison que Descartes voulait que toutes nos connaissances eussent la forme mathématique et rêvait d'une science dont les démonstrations fussent à l'image de " ces longues chaînes de raison toutes simples et faciles dont les géomètres ont coutume de se servir à leurs plus difficiles démonstrations ".  Cette idée d'une" mathématique universelle " semble s'être en partie réalisée puisqu'on parle aujourd'hui d'Astronomie mathématique, et que d'une façon générale les mathématiques semblent jouer un rôle de plus en plus important dans toutes les sciences. mais la question est de savoir dans quelle mesure cette intervention des Mathématiques, si caractéristique de la science, ne traduit pas le caractère artificiel de la connaissance scientifique.

La science et le réel

La critique nominaliste de la science

On peut se demander en effet si les caractères, les principes et les tendances de la science, tels que nous venons de les définir, ne la condamnent pas à laisser échapper toujours quelque aspect essentiel de la réalité. le réel, tel qu'il nous est donné dans l'expérience sensible, est contingence, diversité, multiplicité. la réduction du multiple à l'un ne peut se faire qu'en négligeant certains aspects de la réalité donnée, et notamment son aspect qualitatif. De même on ne peut aller du divers à l'identique qu'en faisant abstraction des caractères qui font de chaque phénomène un phénomène original et unique. La connassance scientifique suppose donc un apauvrissement continu du réel dont on ne retiendrait que les déterminations quantitatives. D'autre part, cette nécessité que la science cherche à découvrir dans les choses est à la fois artificielle et insuffisante : elle est insuffisante parce qu'elle nous fait connaître le " comment " et non le " pourquoi " des phénomènes; elle est artificielle parce qu'elle répond à une exigence de notre pensée plutôt qu'à la nature profonde des choses. C'est en effet précisément parce qu'elle est l'oeuvre de l'intelligence que la connaissance scientifique, selon Bergson, n'atteint pas la réalité. L'intelligence est née des besoins de l'action, des nécessités vitales, et par suite elle ne saisit du monde que l'aspect par lequel il se prête le mieux à notre action. par là s'expliquent les principes de la connaissance scientifique, qui ne sont, en définitive, que des habitudes de penser contractées par l'esprit dans son effort pour dominer le monde. Et Poincaré pouvait résumer ainsi la thèse d'un disciple de Bergson, E.Le Roy : " La science ne peut rien nous apprendre de la vérité; elle ne peut nous servir que de règle d'action. " C'est cette thèse qui constitue le " nominalisme scientifique ". selon elle, c'est à l'intuition et non à l'intelligence, c'est-à-dire à la philosophie et non à la science, qu'il faudrait demander la véritable connaissance du réel, celle qui, pénétrant à l'intérieur même des choses, atteibdrait l'absolu.

Le rationalisme et la science

Poincaré cependant faisait déjà remarquer qu'on ne peut échapper à ce dillemme :: " ou bien la science ne permet pas de prévoir, et alors elle est sans valeur comme règle d'action; ou bien elle permet de prévoir d'une façon plus ou moins imparfaite, et alors elle n'est pas sans valeur comme moyen de connaissance ".  Il semble, en effet, difficile de refuser à la science toute valeur théorique si on lui reconnaît une valeur pratique; une connaissance ne peut nous donner prise sur les choses que si elle découvre quelque chose de leur réalité. ce qui semble vrai c'est que la connassance scientifique n'a pas une valeur absolue. A moins d'admettre avec Hegel qu'il y a identité parfaite entre le réel et le rationnel, il faut avouer que la réalité telle que la science la saisit n'est pas la réalité-en-soi mais la réalité-pour-nous, ou, pour employer les termes kantiens, n'est pas la réalité nouménale mais seulement la réalité phénoménale. S'il faut en croire Kant, en effet, l'esprit humain est ainsi fait qu'il ne peut saisir le monde qu'à travers certains cadres qui sont de lui, espace, temps, catégories de la qualité, etc. ces cadres a priori sont comme des lunettes au travers desquelles nous voyons les choces, et par suite nous ne pouvons savoir ce que les choses indépendamment de la manière dont nous les connaissons. En d'autres termes, les exigences propres de la pensée, qui sont les exigences de l'esprit scientifique, imposent au réel une certaine forme en dehors de laquelle il reste pour nous inaccessible. Il est, en effet, douteux que la raison puisse, comme le voudrait Bergson, faire abstraction de ses propres lois, de son intime structure, pour découvrir le réel dans sa pureté. le réel n'est finalement pour nous pas autre chose qu " le contenu de la représentation qu'élabore l'esprit dans son effort pour comprendre ". ( Mouy ); Et si la matière de cette représentation est donnée par les choses, sa forme est donnée par l'esprit.

Les limites de la connaissance scientifique

Il en résulte qu'il ne faut pas définir la vérité par la réalité mais au contraire la réalité par la vérité. Il ne saurait y avoir adéquation de l'esprit et de la chose parce que la chose n'est pas donnée mais construite par l'esprit. Le réel, c'est ce que découvre une connassance conforme aux exigences de l'esprit. En ce sens, on peut dire que c'est la connaissance scientifique, qui définit la réalité. Ce qui caractérise en effet la connassance scientifique, ce qui la distingue de la connaissance vulgaire, c'est qu'elle respecte mieux les exigences de l'esprit. Et il est curieux de constater que cela est le point de vue même du sens commun qui fait confiance à la science pour définir le réel. cette confiance est justifiée, s'il est vrai que la représentation du monde qu'élabore le savant satisfait mieux la volonté de compréhension qui caractérise l'esprit humain. Toutefois la représentation scientifique du monde, générale, abstraite, quantitative, ne suffit pas à l'homme. Nous demandons à l'art, précisément, de nous découvrir un autre aspect de la réalité et ce qu'il nous découvre, c'est un univers moins impersonnel, moins froid, moins décoloré que celui de la science. L'artiste est plus sensible que le savant à l'aspect qualitatif, concret, particulier des choses;  la vision du monde qu'il exprime est plus conforme à ce que bergson appelle " les données immédiates  de la conscience ". Et en ce sens Bergson avait raison de dire que " l'art n'a d'autre objet que d'écarter les symboles pratiquement utiles, les généralités conventionnellement et socialement acceptées, enfin tout ce qui masque la réalité, pour nous mettre face à face avec la réalité même ". Mais on voit à présent qu'il faut distinguer deux sens du mot réalité : si l'on entend par réalité ce qui est immédiatement donné à notre conscience, c'est l'art qui nous fait découvrir cette réalité; mais si l'on considère au contraire que le réel est ce qui donne un sens à ces données immédiates, c'est la seule qui peut nous le faire connaître.

Conclusion

Il n'y a pas de réalité en soi avec laquelle on puisse confronter les connaissances que nous en propose la science. Ce qui nous est donné, ce sont les apparences, sous forme d'impressions sensibles. Mais ces apparences ne prennent un sens, ne deviennent intelligibles, qu'à la condition d'être interprétées et organisées. C'est à cette interprétation et organisation des apparences que travaille le savant, et le résultat de son effort est précisément ce qu'on appelle la réalité. Sans doute ce travail obéit-il à certaines lois, fait-il appel à certains principes qui sont le propre de l'esprit humain et il résulte que la connaissance scientifique du monde exprime la nature du sujet connaissant aussi bien que celle de l'objet connu. mais cette connaissance est la seule qui permette à l'esprit de s'y " retrouver " selon la vigoureuse expression populaire, et c'est elle finalement qui définit pour nous le réel. " L'esprit rêvait, disait Jules Lagneau, le monde était son rêve ".


Date de création : 17/01/2018 . 08:46
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