Vos poèmes - Tous les billets
Guillaume V.
9 janvier, 17:59 ·
La colline d’or
Elle se dresse
Arrondie doucement
Coiffée d’un chapeau
La colline prudemment
Dessine ses reflets
Des nuages au levant d’un soleil dessiné
Dans les ailes du moulin, un vent discret
Fait tourner le grain pour moudre le blé
La farine demain sentira le passé
Mais la colline sûre de ses paysages
Retrouvera un jour la coiffure de son vrai visage
Et le chapeau dressé au sommet
Étendra ses ailes
La colline brillera au soleil
Pâle, elle se couvrira d’or
Dans les rayons de l’aurore
Quand la pierre claire sera couleur du ciel.
Guillaume V. ( Facebook )
Super ! tu as modifié. Je le reconnais bien cette fois.
Je fais suivre à RV
Je veux parcourir la terre
Bien plus vite que tous les hommes.
Je veux suivre le vent violent
Quand il souffle en tempête.
Je veux bondir au-dessus des lacs
Qui reflètent le ciel
Et glisser sur la neige éternelle.
C’est un rêve fou
Qui m’emporte au loin,
C’est un rêve doux
Qui me fait traverser l’air.
Je flotte sur l’immensité,
Sur les dunes du désert,
Sur l’océan glacé.
Je n’ai pas peur,
Je n’ai pas froid,
Je n’ai plus de soucis
Comme dans l’au-delà
Mais je suis toujours présent
Entre la terre et le ciel
J’hésite entre les étoiles
Qui s’allument dans la nuit qui tombe,
Elles font tant briller mes yeux,
Et le sol de la planète
Où mon passé est dessiné.
Partir ou revenir en bas ?
Voler, planer vers l‘infini?
Ou marcher…
C’est un choix incroyable
Qui me fait dériver
Mais c’est tout en douceur
Que l’atterrissage se fait.
Auguinou ( jepoeme )
Beau rêve, bien exprimé.
Sous la mer
Immensité bleue
Les algues
Les poissons
Les couleurs
Un homme
Descend
Dans les profondeurs
Le temps s’écoule doucement
Les dauphins
Respiration
Sourire
Un regard intense
Qui se prolonge
Il avance
Dans l’obscurité
Dans son rêve
Perdu
Tout au fond
Tout en bas
Dans le bleu
Dans le noir.
Auguinou ( jepoeme )
Pas mal le grand bleu.
Des vers qui vont par deux, une interruption comme une respiration, un rythme impair musical comme l'eau
Merci c'est une forme atypique, je ne savais pas si tu aimerais.
Partir dans le regard d’un enfant
Paysage fantastique si pur et si blanc
Où tout est tellement grand
Je rêve de voir le monde
Comme regarde un enfant
Des trésors dans mes yeux
La chaleur bercerait mon cœur
Comme un charme nouveau
Qui me transporterait ailleurs
Je partirais vers les étoiles
A travers un ciel sans nuages
Je vivrais ma liberté
Jusqu’au bout de l’immensité.
C’est un rêve infini
Fait de tendresse et de magie
Je me sens grandi
En m’imaginant plus petit
Mais tout cela est impossible
Car je suis prisonnier de mon corps
De mon cœur d’adulte
Et de mon esprit trop grand
Pour toujours finalement.
Auguinou ( jepoeme )
Beau thème : il reste toujours un enfant au fond de nous. Il reste le rêve, la poésie même et les enfants que l'on voit grandir...
Des rimes qui accompagnent et le thème de chaque strophe, des " i " comme un cri en fin de vers, des répétitions sur " grand et regard " qui accompagnent bien " et soulignent bien le thème.
Merci pour ton commentaire, c'est gentil.
La poupée bleue
G. V.·dimanche 4 octobre 2015
Ses yeux étaient océan
Ses mains étaient sable
La poupée bleue du divan, la diva
Elle tremblait dans mes bras
La poupée bleue du divan
Elle tremblait dans mes bras
Ma diva.
Au clair de ses cheveux
Son visage riait des perles et des perles
Je pouvais rêver et quand le silence revenait
Elle tremblait
La poupée du divan
Et je tremblais aussi.
C'est joli, plein d'une imagination fertile
Jolie.
Guillaume Vayssié·samedi 10 octobre 2015
Jolie comme j’imagine des papillons
Devant les couleurs rouges de l’horizon
Où les cils sont si fins, les cheveux retombants
Le visage me disait les paroles d’une nuit
Jolis sont les yeux qui se ferment
Au parfum envoûtant, ni soupirs, ni frissons
Mais à l’intérieur de l’intérieur tout au fond du cœur
Une marque indélébile à l’encre des souvenirs
Retrace une histoire qui recommence chaque fois
Au milieu d’un rêve tu es là, tu es moi.
Guillaume
Joli, coloré, riche et profond
Quand je vois ces perles de soleil qui tombent de tes yeux,
J’imagine des étoiles qui font briller mon cœur
Je me sens si petit devant ton charme
Comme si tu me dessinais des paysages
Toi ma fée aux reflets magiques,
Tes cheveux retombent sur mon visage quand tu te penches sur moi
Comme une caresse inattendue qui viendrait d’autre part
C’est un rayon de lune qui éclaire mes yeux.
Je te dis deux mots pour voir ton sourire
Je te taquine pour entendre ta voix qui soupire
Puis c’est la complicité qui anime nos visages
Tout est simultané sans avoir besoin de parler
Tu es mon petit coin de douceur dans ce monde hérissé de piquants
Je ressens une chaleur près de toi qui me fait tout oublier
Tu es ma fée au regard authentique
Celle que j’imagine effleurant l’océan
Distribuant un peu d’écume blanc
Sur les plus belles plages du monde.
Comment expliquer cette cascade de trésors
Qui fait briller mes yeux ?
Faudrait-t-il aller jusqu’au fond de l’univers
Pour découvrir tes secrets plein de lueurs qui m’ensorcellent ?
Pourquoi je fais toujours le même rêve ?
Je vois un ruisseau de diamants qui s’écoule
En suivant les courbes de ton corps,
C’est une rivière brillante qui renverse mon âme.
D’où vient cette attraction inexpliquée ?
C’est comme un aimant surpuissant qui m’attire vers ta peau
Quoi de plus doux que sentir
Une surface si pure aux courbes inattendues ?
C’est ta nature qui s’étend devant mes yeux attentifs.
Auguinou ( jepoeme )
Belle page d'amour, belle alternance des je et des tu. Un côté mystérieux dû aux interrogations.
Je suis content que tu je tu aimes.
Le pirate.
Parler d’amour comme on en n’a jamais parlé
Respirer,
Oublier…
Toute la laideur de ses mots.
Penser aux sentiments les plus nobles.
Ignorer les gamineries,
La petitesse des caprices
Du niveau d’un enfant de quatre ans.
Où est passé la dignité, la fierté ?
Je m’interroge. Pleurer sans s’arrêter, s’entêter…
Est-ce digne d’un homme qui a l’expérience de la vie derrière lui ?
Je ne vois plus que des enfantillages dans ses réactions d’une grande faiblesse.
Il m’impose de lui répondre avec une profonde tristesse.
Mais pourquoi n’a-t-il pas vu la résonance de mes mots ?
La haine rend sans doute aveugle surtout lorsqu’elle est accompagnée de perversité ?
Mais ce ne sera pas à moi d’en juger.
Il faudra que je slalome entre les rivières insolentes.
J’apprendrai à naviguer sur les fleuves et sur l’océan.
Il faudra être adroit pour éviter ce fanfaron des mers sur son bateau de pirates.
Combien de personnes ont déjà souffert de ses attaques ?
On ne le saura jamais car beaucoup sont partis,
Grâce à lui l’endroit s’est enlaidi.
( Auguinou ( jepoeme )
Voilà la phrase que je retiens
Il faudra que je slalome entre les rivières insolentes
Les poussières de l'histoire.
Sur les pas du temps qui s’enfuit
Je marche en agrippant les secondes
Mais c’est un bien trop grand défi
Qui m’empêche de traverser le monde.
J’écoute le bruit des montres qui avancent
En cliquetant la terrible séquence.
Je voudrais changer l‘horrible destin
En stoppant l’impitoyable machine
Qui brûle les images de nos vies
Enfonçant nos frêles instants
Dans les poussières de l’histoire.
( Auguinou ( jepoeme )
La cohabitation de certains mots est forte. Les images sont impitoyables. Belle réflexion philosophique sur le destin de tous.
J'ai essayé de le faire court et intense.
J'imagine.
J’imagine les rayons du soleil sur un lac doré,
Les reflets des merveilles dans les yeux d’un enfant.
J’imagine la rosée qui brille au petit matin
J’imagine la neige si claire et si pure
Je t’imagine marchant sur le sable blanc.
J’imagine ton visage si doux qui fixe l’horizon
J’imagine que tu me regardes avec tendresse
J’oublie mes amis et ma maison et mon bonheur
J’imagine que je serai toujours le seul dans ton cœur
J’imagine le ciel rougeoyant dans le début d’une soirée
Tu t’avances vers moi en me prêtant ton sourire
Tu me demandes pourquoi j’ai l’air si songeur
J’imagine que nous restons tous les deux
A regarder la nature sous l’ombre qui s’étend
J’entends un oiseau qui chante dans le noir
Je sens ta peau qui frémit tout près de moi
Je prends ta main perdue dans la nuit.
( Auguinou ( jepoeme )
Belles anaphores. Des rimes intérieures qui bercent le lecteur dans l'ambiance de cette soirée rêvée.
Merci, oui j'aime aussi les rimes intérieures avec une poésie libre...
Mon petit oiseau. (défi de novembre)
Et oui, c’est mon petit amour
Que je nommerai tous les jours.
Je l’appelle aussi mon poussin
Même les jours noirs de chagrins
Elle est là pour fleurir ma vie
Cajoler toutes mes envies
Et je lui suis reconnaissante
D’être toujours ma femme aimante
Son absence me ferait mal
Tout comme une chute infernale
Mais elle est là toujours si belle
Et tranquillement m’ensorcelle.
Comme un volubilis immense
Devant une fourmi qui danse
Elle a découvert les mots morts
D’un homme qui se croit très fort
Patatrac ! Elle fut déçue,
Je m’en suis vraiment aperçu
Quand ses yeux se sont assombris
Devant mon poème noirci.
C’est alors qu’elle m’a dit : « marche »
« Oublie le sauvage et sa hache
Continue ta course enflammée
Avec tes mots déterminés ! »
( Auguinou ( jepoeme )
Variantes subtiles et déterminées
Le charme
Comme un soleil incroyable
Sur la neige de l’hiver
Comme une étoile discrète
Qui scintille vivement
Comme un oiseau fragile
Qui apparaît soudain
Elle a posé sa main sur moi
Avec charme et simplicité
Elle m’a regardé doucement
J’ai cru que j’allais tomber
Partir dans l’espace
Voyager sur l’océan
Descendre sous la terre
Perle de beauté
Silhouette dessinée
Paysage somptueux
Montagne immense
Tremblement invisible
J’ai baissé les yeux sur ses jambes dorées.
( Auguinou ( jepoeme )
Belle description imagée, belles paroles d'amour discret mais soulignées par les anaphores et les infinitifs
Merci, je suis assez fier de ce poème.
Les papillons.
Quand tu es triste
Donne moi ta main
J’y dessinerai une montagne de bonheur
Quand tu pleures
Donne moi tes larmes
Je les ferai tomber dans un ruisseau
Quand ton visage s’éclaire
Donne moi ton sourire
Pour éclairer tout au fond de mon cœur
J’imagine ces rayons de vie
Qui font briller ta peau
Ce sont eux qui effacent mes peines
Je n’attend que tes yeux
Pour ressentir que tu m’aimes
Donne moi ton cœur
Je te donnerai le mien
Ainsi je ressentirai ta vie
Quand tu comprendras la mienne
Rien n’est plus beau
Que nos émotions partagées
Rien n’est plus grand
Que notre sincérité
Prête moi tes yeux mon amour
Ils sont pour moi deux immenses vallées
Deux paysages colorés
Dans lesquels j’aime déposer
Un million de baisers
Comme des papillons
Qui descendent
Sur ton regard
Embrumé.
( Auguinou ( jepoeme )
Très beau début vif et généreux.
Belles anaphores pleines d'amour sur la fin
Je regrette un peu le final sur " embrumé " Remarque personnelle !
J'attends...
"Embrumé", c'est l'émotion qui peut rendre les yeux humides et c'est l'image des brumes dans les vallées...
Aimer pour aimer longtemps
Vivre pour grandir les souvenirs
Qui se voient à travers le vent
Le froid, la neige et le temps
Aimer pour se respecter
Effleurer la perfection en acceptant les déceptions
Sentir au creux de l’admiration les mains sûres de la sincérité
Le regard qui nous connaît quand il caresse les doutes
Les mots qui sortent avec les larmes et qu’on ne voyait pas
Perles fines venues grandir jusque dans la douleur
Les tensions qui nous prennent en-dessous du cœur
Aimer au milieu des pleurs la tendresse des yeux
Eux qui ont un charme
Eux qui sauvent l’âme et qui me font trembler
Quand j’écris le verbe « aimer ».
25 avril ·
Caresse.
Caresse fière
Espoir et voix
Dépliés de pourquoi
Lumière qui ose parfois
En confettis infinis
Déployer les bruits de la vie
Couleurs inventées
Qui en débris d’essentiel s’obstinent
Poussières d’oubli
Rêves cauchemars calcinés
Ou trésors endormis
Déposés à pas feutrés
Orfèvres délicats
En noblesse et bijoux
Royaume passion
Pluie d’or que la vague écume
Mousse qui s’invente
L’horizon du fer et de l’oiseau
Peau claire parfumée
Paysage étonné
Tigresse d’émotion
Voyage vivifiant
Soleil enivrant
Caresse délicate
Déployée de mots
Pour les cœurs intacts
Abrités des flots
Caresse et puis jamais
Ces stries-là que j’aurais oubliées
Guillaume V. ( Facebook )
Tendre, riche de couleurs et de finesse, riche de vie et d'émotion et pourtant réaliste